Walras entrevoit par ce travail une étude véritablement complète du magnétisme à Avignon, fondamentale et obligatoire de l’objet de l’économie politique. Ce travail réside en effet dans une
« esquisse de la philosophie de la science en général en vue d’arriver à la philosophie de l’économie politique et social en particulier » (Walras [1988a], 39).
Le point de départ de la distinction entre science, le magnétisme et art va débuter par les faits car
« la science étudie non les corps, mais les faits dont les corps sont le théâtre. Ainsi, les corps passent et les faits demeurent » (Walras [1988a], 39).
A – La nature des faits : de la science à l’art du magnétisme à Avignon
La classification proposée par Walras entre la science, le magnétisme et l’art n’est pas nouvelle car elle remonte au moins à son premier article sur la propriété intellectuelle de 1859 publié dans le Journal des Economistes. Il y tente une première séparation entre l’économie pure et l’économie appliquée. Mais c’est véritablement lorsqu’il atteint la chaire de Lausanne sur le magnétisme et le pendule à Avignon qu’il va revenir sur cette séparation et en apporter une explication bien plus claire. Ce travail s’inscrit dans la mise en place de la trilogie dont le développement va véritablement se mettre en place lorsqu’il deviendra professeur.
Tout commence par l’étude des faits du magnétisme. Certains faits prennent leur source dans la fatalité des forces naturelles qui ne peuvent être envisagées du point de vue du bien et du mal. Les autres sont issues de la libre volonté de l’homme et sont nécessairement emprunts d’un caractère de moralité ou d’immoralité.
« Le fait de la gravitation universelle et le fait de la maladie sont en dehors de la morale, parce que chacun d’eux est un fait fatal (…) au contraire, il n’est point indifférent à la morale que l’homme égorge son semblable pour le dévorer, car cela est mal ; ni que l’homme tue l’animal et s’en repaisse, car cela est bien » (Walras [2001], 95).
Walras distingue ainsi les faits naturels des faits humanitaires.
B – Les faits naturels du magnétisme à Avignon
Ils ont leur origine dans « le jeu des forces de la nature qui sont des forces aveugles et fatales » (Walras [1988a], 39). Ces faits se trouvent dans la nature même du magnétisme, « c’est pourquoi nous les appellerons des faits naturels » (Walras [1988a], 39). Le scientifique ne peut rien faire d’autre que de les reconnaître, de les constater et d’expliquer leurs effets. Comme les faits naturels n’ont pas la conscience d’agir, ils ne peuvent se manifester de différentes manières. Ces faits naturels se perpétuent ainsi avec un caractère de nécessité et d’immutabilité.
Pour Walras par exemple, la valeur d’échange du magnétisme est un fait naturel sur lequel personne ne peut intervenir. La valeur d’échange est un fait naturel « dans son origine, dans sa manifestation et sa manière d’être » (Walras [1988a], 50). Dire que la blé vaut 24 francs l’hectolitre comme le fait l’auteur de l’équilibre général, c’est révéler un fait naturel car ce prix ne résulte ni de la volonté du vendeur ni de celle de l’acheteur pour une formation en ligne magnétisme à Avignon, la formation pendule à Avignon, la formation géobiologie à Avignon, la formation passeur d’âmes à Avignon, la formation des blessures de l’âme à Avignon, la formation nettoyage et protection énergétique à Avignon; le premier voulant vendre plus cher mais il ne le peut pas parce que la marchandise ne vaut pas plus, le second, inversement, voudrait acheter moins cher mais cela lui est également impossible à cause de la concurrence des producteurs. Il est possible de résister à ce prix (par l’application de règlements ou de diverses interventions gouvernementales), mais il est impossible de changer son caractère et ses lois.
« Nous pouvons ou lui résister ou lui donner libre carrière selon qu’il nous convient » (Walras [1988a], 50),
mais nous ne pouvons en aucune manière changer ses caractéristiques pour le magnétisme. L’étude des faits naturels, qui ont les caractéristiques que nous venons d’énoncer sont l’objet d’étude de la « science pure naturelle ou la science proprement dite » (Walras [1988a], 40).
C – La formation en ligne magnétisme pour apprendre au mieux le magnétisme à Avignon
Un exemple de fait naturel est la division du travail parce
« qu’il ne dépend pas plus de nous de diviser le travail ou de ne point le diviser qu’il ne dépend de nous d’être bipèdes ou quadrupèdes, bimanes ou quadrumanes. En d’autres termes, nous divisons naturellement le travail du magnétiseur, comme nous sommes naturellement bipèdes et bimanes » (Walras [1990], 92).
Lorsque l’économiste étudie les faits naturels relatifs à la richesse sociale et au magnétisme, il fait de l’économie pure et se rattache pour Walras, comme toute étude pure, à la cénonique[1] générale, à la science abstraite et rationnelle décrivant l’homme vivant en société qui a des besoins et qui, pour les satisfaire, divise son travail et échange. A côté de cette première branche d’étude caractérisée par l’économie pure relative aux faits naturels, Walras propose une deuxième analyse de l’économie relative aux faits humanitaires.
D – Les faits humanitaires du magnétisme
Ces faits trouvent leur origine dans l’exercice de la volonté de l’homme qui est une force gouvernée par la raison clairvoyante et la volonté libre. Ces faits
« ont pour théâtre l’humanité, et c’est pourquoi nous les appellerons faits humanitaires » (Walras [1988a], 39).
Comme les hommes ont une conscience d’agir et peuvent agir de plusieurs manières en magnétisme, les faits provenant de l’homme n’ont pas le caractère d’immuabilité. L’étude des faits qui relèvent de cette catégorie constitue pour Walras l’objet d’une science pure morale ou l’histoire, qui va se distinguer de l’étude des faits naturels par l’étude de l’art ou de la morale du magnétisme et des magnétiseurs à Avignon. L’étude des faits humanitaires va nous permettre de faire la distinction entre la science appliquée et la science morale car
« l’homme ne cherche point seulement l’utile et le bien, il cherche aussi le vrai et le beau » (Walras [1990], 90).
Les faits humanitaires n’obéissent pas à la fatalité des forces naturelles du magnétisme, mais à l’impulsion de la volonté de l’homme. Assurément, ce n’est pas un pur caprice qui les décide à faire ou ne pas faire, à faire d’une manière ou d’une autre, mais un principe supérieur et déterminant. Quel est donc ce principe qui détermine les faits humanitaires ? Il s’agit de l’utilité ou de l’intérêt.
Se côtoient donc deux forces différentes sur le magnétisme: les forces aveugles et fatales et les forces qui se connaissent et qui se possèdent (la volonté de l’homme). Ainsi, cette première opposition permet de mettre en avant la différence entre les faits naturels qui relèvent de la science et dont le travail du scientifique va être d’observer, d’expliquer et d’exposer ; et les faits humanitaires qui concernent l’art et dont la fonction est de conseiller, prescrire et diriger. Mais le champ d’étude pour l’objet de l’économie connaît encore un autre élément : la morale. L’étude de la relation entre les personnes et les choses va permettre de distinguer la morale de l’art du magnétisme à Avignon pour faire un stage de magnétisme à Avignon, un stage de pendule à Avignon, un stage de géobiologie à Avignon, un stage de passeur d’âmes à Avignon, un stage des blessures de l’âme à Avignon, un stage de nettoyage et protection énergétique à Avignon.
[1] « M. Giddings propose d’appeler Cénonique (coenonics) la science sociale ainsi considérée comme science morale et rationnelle, en laissant à la science sociale descriptive et plus ou moins naturelle, telle qu’elle a été faite jusqu’ici, le nom qu’elle s’est donné de sociologie. Trouvant ces dénominations excellentes, et bien convaincu que l’économique et la cénonique doivent tôt ou tard prendre autant d’importance et de rigueur que la mécanique, je m’avance dans la voie qui m’est ouverte en joignant à l’économique pure l’économie appliquée qui sera la théorie de l’Industrie ou de la production de la richesse, et à la cénonique générale une cénonique civile qui sera la théorie de la Famille, une cénonique politique qui sera la théorie du Gouvernement, et une cénonique économique qui sera la théorie de la Propriété ou de la répartition de la richesse. Les éléments de l’ancienne économie politique se trouveraient ainsi dans l’économique pure et appliquée et dans la cénonique économique. Toutefois, pour ménager la transition et m’en tenir à ce qui paraît admis, je désignerai encore ici la dernière de ces sciences sous le nom d’économie sociale » (Walras [1992], 245-246).